FÖLLAKZOID
Le parcours musical de Föllakzoid est fait d'explorations sonores et de rythmes évoquant la transe. Le groupe s'est taillé une place unique sur la scène musicale mondiale, captivant le public avec ses paysages sonores immersifs et sa vision musicale en constante évolution. Formé à Santiago du Chili le 7/7/07 et résidant aujourd'hui à Mexico, Föllakzoid a subi diverses transformations au fil des ans, que ce soit au niveau du son, de la localisation géographique ou du personnel. Tout au long de leurs trois premières sorties Föllakzoid (2009), II (2013) et III (2015), le groupe a été vénéré pour son mélange unique de rock psychédélique, de krautrock et d'éléments électroniques, souvent filtrés par des sessions de jam approfondies et des improvisations, qui ont abouti à une musique ayant la capacité d'induire des états de conscience altérés.
Sur leur dernier album I (2019) et leur prochain album V, le projet a incorporé plus d'éléments électroniques et d'influences techno, élargissant leur palette sonore tout en conservant la qualité immersive qui les caractérise. Föllakzoid est désormais exclusivement le projet de Domingæ, une musicienne, artiste et réalisatrice qui a été le membre central du projet depuis sa création. Domingæ tisse son identité queer et trans dans le son et la présentation en direct du projet, un élément qui a toujours fait la réputation de Föllakzoid. L'énergie qui en résulte séduit l'auditeur directement sur la piste de danse. Tout au long de leur carrière, les Föllakzoid ont collaboré avec des musiciens de renom tels que J. Spaceman de Spiritualized et Atom™. Ils ont effectué de nombreuses tournées dans le monde entier et se sont produits dans des festivals de musique renommés tels que Primavera Sound, Levitation, Roadburn, Desert Daze et Roskilde, pour n'en citer que quelques-uns.
VOX LOW
Occultisme pop, passion du Christ et vision synthétique du monde, voilà de quoi il est question avec ce disque de Vox Low. L'histoire de Vox Low, dans les grandes lignes : des parisiens fans de disco et de punk qui ont tenté leur coup, sous le nom de Think Twice, pendant cette période hystérique de la French Touch parisienne au début des années 2000.
2018, les temps ont changé : qui a encore envie de s’amuser ? Fini le disco hédoniste de droite, on range ses disques de Donna Summer - plus la tête à ça - et on sort le grand livre noir d'Eliphas Levi : Can, The Fall ou le Genesis période Peter Gabriel. L'heure est à l'urgence punk, au Krautrock dépressif et squelettique ainsi qu'à la grande hypnose chamanique. C’est désormais sous le nom de Vox Low que cette bande de blousons noirs de la Porte de St Ouen officie, avec Jean- Christophe Couderc (voix et synthé), Benoit Raymond (basse mythique, guitare et synthé) rejoint ensuite par Mathieu Autin (batterie de l’enfer et percussions vaudous) et Guillaume Léglise (Guitare SG saignante et synthés aussi) pour la mise en place du live. Car pour Vox Low, la représentation scénique est un acte fondateur du groupe. Cela tient même à de la pure cérémonie et c’est ce qui a vite donné au groupe son aura culte.
Ces enfants de la nuit s’invitent à la cour du palais de King Crimson, montent sur les tables et pissent sur l'argenterie. Vox Low réussit à instaurer une ambiance Morricone-Rock Choucroute, hypnotique et droguée qui lui est propre. Du krautrock jamais chiant, mais toujours passionnant, avec un son de basse 60's inimitable, une voix trippy désincarnée alliée à un jeu de batterie à la Moe Tucker. Une attitude Rock'n'roll dans un corps de ravers 90's fatigués. De l'acid-house, Vox Low a enlevé la house insipide et indécente pour n'en garder que l'acid noir.
RIMEL
Fuzz épileptique, riffs schizophrènes, rythmique minimaliste et chant prédicateur. RIMEL coule, noir... On nous avait prévenu qu'avec ces trois là, le boucan pourrait être sévère. C'est chose faite avec les huit brûlots rock bruitiste qui composent le tout premier album de RIMEL. Le terrain de jeu du trio est chaotique, tourmenté, on rode sur les terres arides ou boueuses de Loop, Jesus And Mary Chain, Unsane, Jesus Lizard, Disappears ou même Young Gods. L'idée tordue de monter un tel projet en pleine période de confinements et autres restrictions est née de trois esprits non moins dérangés…À savoir : deux ex Davy Jones Locker (un des groupes phare de la scène noise hexagonale des années 80/90) et un batteur mercenaire au groove frénétique. Optu, sans concessions et n'ayant que pour seule ambition d'asséner son sonic trip à qui voudra bien l'entendre...