Dans le cadre du Festival Italien de Villerupt, ces deux films seront projetés à la Kufa (un à 18h30, un à 20h30) le 06 novembre :
Leuca, pointe extrême des Pouilles. Ici comme ailleurs la crise économique frappe ; la petite entreprise de la famille Tagliaferro est en faillite. Adele (Celeste Casciaro) doit se résoudre à fermer. Ce n’est pas pour déplaire à sa sœur Maria Concetta (Barbara De Matteis) qui y travaillait aussi, mais qui rêve d’être comédienne et qui voit peut-être là sa chance. L'échec de l'entreprise familiale et la saisie de la maison semblent tout détruire, même les liens d'affection. Vito (Amerigo Russo), le frère, décide de partir chercher du travail en Suisse. Adele, sa fille Ida (Laura Licchetta), Maria Conchetta, et Salvatrice (Anna Boccadamo), leur mère qui est toujours restée une paysanne, se transfèrent dans la vétuste maison à la campagne. Une fois la maison habitable, les femmes travaillent la terre afin d’avoir quelque chose à vendre ou à échanger contre ce qu’elles peuvent produire. Ce retour à la terre n’est pas vécu positivement. Pour Adele c’est simplement la seule possibilité de continuer à vivre, pour Ina c’est l’enfer, et pour Maria Concetta, la fin de son rêve. Seule Salvatrice continue à avoir confiance…
Betta (Simona Malato), Nuccia (Tiziana Cuticchio) sont deux prostituées qui partagent une bicoque dans un pauvre hameau au bord de la mer, à l’ouest de la Sicile. Elles élèvent Arturo (Simone Zambelli), l’enfant d’une de leurs consœurs, morte sous les coups de Polifemo (Fabrizio Ferracane) leur souteneur, borgne et répugnant. Arturo, qu’elles aiment comme leur fils grandit, il a dix-huit ans, mais par bien des aspects ce n’est encore qu’un enfant, muet, désarmé et innocent. Il danse, il joue avec les gamins, erre dans la campagne à la suite des troupeaux. Un jour, Anna jeune fille naïve (Milena Catalano) se joint à elles et Arturo s’y attache. Cette famille pétrie d’amour cherche surtout à protéger Arturo que menace la brutalité du monde…