« insomnia - des rêves pour la fin du monde » est un projet transdisciplinaire qui explore la métamorphose et l’identité vues à travers le prisme du corps en constante évolution dans un monde en mutation. Inspiré par les auteurices Paul B. Preciado, Octavia Butler et Donna Haraway, l’équipe du projet utilise le mouvement et la voix pour partager des histoires de transformation, de vieillissement et de devenir.
Mis en scène par Frieda Gerson, « insomnia » se décompose en plusieurs corps : une pièce de cirque-théâtre avec texte, et un prélude qui mêle chorégraphie contemporaine-urbaine (Amine Adouama) et chant lyrique (Marie-Christiane Nishimwe) tandis que la dramaturgie de l’ensemble et le texte du corps théâtral s’élaborent avec les artistes et auteurices Ada Günther et Gabriel_le Taillefert. Le tout s’articule ensemble comme une photographie à exposition multiple.
« insomnia est les rêves qui nous empêchent de dormir et ceux qui nous aident à passer la nuit. Le projet parle du temps comme une spirale, de la façon dont nos histoires sont racontées et re-racontées et dont nos corps vieillissent sur scène. Finalement, le cauchemar de la fin du monde est aussi le rêve d’un nouveau début. Ainsi insomnia se place à la frontière, une déconstruction des binarités imaginée entre l'utopie et la dystopie, entre genre et langage, entre euphorie et dysphorie » , explique l’équipe du projet.
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