Le show de la troupe Krav Boca sonne comme le récit d’une aventure unique rassemblant un public fidèle aux quatre coins de l’Europe. 500 concerts, et plus d’une dizaine de tournées à l’étranger (Grèce, Italie, Allemagne, Suisse, Maroc…) ont donné naissance à un spectacle protéiforme, atypique et explosif. Un rituel punk prenant vie sous les mots de rappeurs masqués et d’un trio guitare-batterie-mandoline, éclairé de performances pyrotechniques et d’acrobaties d’une voltigeuse aérienne. Un live inclusif en forme de transe collective où les spectateurs deviennent acteurs.
« Vivre libre ou mourir » le cri des Bérus résonne encore.
C’est un Punk très en colère, (et stupide) accompagné de deux employés "quasi musiciens" bénévoles proches du licenciement à chaque concert. Le groupe a sorti dix albums plus ou moins Bleu (tous les clichés du punk y passent), un paquet de clips plus ou moins diffusés, et pour couronner le tout, le "groupe" fait tout pour que la Fédération Internationale de Poésie Zéro se propage sur toute la terre afin qu’il y ait des Poésie Zéro dans toutes les villes du monde et qu’ils arrêtent définitivement les concerts.
C’est une énorme déflagration venue de Montreuil qui t’explose à la gueule, avec des titres puissants sonnant comme des cris de fureur. Et franchement, ce joyeux bordel fait du bien à tout le monde. Sur scène, les « KKM » se font plaisir, se foutent des codes et dépoussièrent une scène vieillissante, très (et beaucoup trop) masculine, toujours nostalgique d’un soi-disant "bon vieux temps".
Propos recueillis par Polka B.