Dans le cadre du Festival Italien de Villerupt, ces deux films seront projetés à la Kufa (un à 18h30, un à 20h30) le 30 octobre :
Quelque part dans le sud de l’Italie, loin des sites touristiques et hors des saisons ensoleillées, un bourg comme tant d’autres. C’est là que vit une jeune femme solitaire (Marianna Fontana), dont les journées s’écoulent entre son petit appartement et l’usine de cuir où elle travaille. Elle est simple mais guère souriante. Tout à coup sa vie s’anime lorsqu’au cours d’une fête elle voit voler un drone. Elle imagine qu’avec un engin de cette sorte elle pourrait faire passer un téléphone à son père qui est en prison. Lorsque son téléphone à elle sonne, elle n’entend qu’une respiration. Puis, un autre appel, dont elle ne reconnaît pas la voix. Serait-ce son père ou quelqu’un qui se joue d’elle ? Les appels se suivent de plus en plus régulièrement, une obsession pour elle qui néglige son travail pour répondre, se fait réprimander et rétrograder. Mais l’espoir – ou une illusion – est plus fort que tout.
Anna (Rosa Palasciano) est une jeune femme plus tout à fait toute jeune, passablement déboussolée, elle ne s’entend bien qu’avec son frère Angelo (Valerio Di Benedetto), lui aussi déconsidéré par leur mère et leur frère aîné. Un soir, alors qu’elle attend un bus qui ne passe pas, elle rencontre Cristi (Yeva Sai) une jeune femme ukrainienne, elle aussi sans moyen de rentrer. Deux jeunes en voiture leur proposent de les raccompagner, elles acceptent mais refusent leurs avances. Le lendemain soir, Anna repasse volontairement en voiture à l’arrêt de bus où Cristi attend. Elle la raccompagne. Cristi, qui en réalité s’appelle Nadia, est très réservée et sur la défensive, tout le contraire d’Anna, mais entre les deux femmes naît progressivement une belle amitié, destinée à ne pas durer, car Nadia veut retourner dans son pays où sévit la guerre.