Dans le cadre du Festival Italien de Villerupt, ces deux films seront projetés à la Kufa (un à 17h30, un à 20h30) le 27 octobre :
Dans un hôpital de Naples, une fillette atteinte de trisomie 21 est abandonnée à la naissance. C’est une infirmière qui lui donne une identité. C’est l’aube, elle sera Alba. Luca (Pierluigi Gigante) est un jeune gay qui vite en couple avec Lorenzo (Alessandro Piavani) et tous deux aimeraient fonder une famille. Leurs demandes récurrentes d’adoption n’aboutissent pas, les couples hétérosexuels sont prioritaires. Luca est bénévole dans une association d’aide aux handicapés et apprend l’existence d’Alba que personne ne veut adopter. Il se porte volontaire, contre l’avis de Lorenzo. C’est la rupture. Luca s’adresse à une avocate, Teresa Ranieri (Teresa Saponangelo), qui lui promet son aide et son soutien. Mais Luca vit seul, l’affaire est compliquée face à une magistrate réticente (Barbora Bobulova). Ils obtiennent néanmoins qu’Alba lui soit confiée pour un mois, qui se passe très bien. Mais le combat n’est pas terminé et il prend un tour politique lorsque cette histoire, de privée qu’elle était, devient publique.
En Italie, Luca Trapanese est le premier homosexuel célibataire à avoir adopté une fillette. Ce film retrace son histoire, vraie.
Installé à Salerno, Orlando (Rocco Papaleo) est un homme froid, solitaire et parfois cynique. Il a mal au dos, ce qui le handicape dans son métier d’accordeur de pianos. Un jour, il croise le chemin d’Olga (Giorgia), une charmante physiothérapeute, qui lui diagnostique une contracture "émotionnelle". Elle tient à le soigner et pour cela elle lui demande de revenir la voir avec une photo de lui jeune homme (Simone Corbisiero). Cette demande inhabituelle et quelque peu inattendue pousse Orlando à partir à Lauria en Basilicate, le village de son enfance, en quête de cette photo. Il revit alors les différents évènements de son passé – sa mère Giacomina (Manola Rotunno), sa sœur Rosanna (Angela Curri) - qui l’ont conduit à devenir l’homme qu’il est aujourd’hui.
Un film qui pousse à l’introspection, à la remise en question sur fond de fresque sociale, de drame familial travaillant sur la mémoire, les fractures de jeunesse, une histoire d’acceptation de soi, de pardon, le tout rythmé de façon à être drôle tout en traitant sérieusement les possibles ravages de la solitude et de la mélancolie.