PAPAYA, une performance dansée afro-féministe
La performance afro-féministe PAPAYA, présentée en avant-première à la Kulturfabrik, mélange la danse, le texte, le son, l’installation, l’art du textile et la performance. Au-delà des frontières physiques, disciplinaires et idéologiques, les artistes Jennifer Lopes Santos, Eric G. Foy, et melissandre varin nous invitent à réfléchir par le corps en questionnant les identités plurielles imaginées ou réelles. En empruntant les chemins escarpés de leurs relations à la tendresse, à l’aliénation, et à l’intimité, iels proposent une immersion dans les eaux troubles afro-diasporiques.
Via leurs expériences personnelles, les membres du collectif éponyme déterrent et tissent une performance sensible afin de transmettre sans filtres le trauma de l’effacement, de tous ces masques portés pour survivre mais aussi les innombrables processus de libération et d'émancipation créatives qui peuvent en découler.
Comment créer, nourrir, guérir et partager les conditions de l'amour (de soi) au-delà des discriminations et des enjeux de pouvoir ? Nous sommes invité.es à reconsidérer ce que l’art peut déclencher, réparer, et transformer.
A propos du projet :
Le collectif afro-féministe PAPAYA est basé entre le Luxembourg, la Belgique, et le Royaume-Uni. Après une première résidence et workshop « (Black) liberation? » en février 2022 au Warwick Arts Centre (Royaume-Uni); une résidence artististique, un cercle de parole pour et par des personnes racisées, une conférence sur la santé mentale dans l’art pour les personnes queer et trans suivie d'une présentation le 3 mars dernier au Trois C-L (Luxembourg); PAPAYA pose ses valises à Esch pour une dernière résidence avant une première le 12 mai 2023 à la Kulturfabrik.
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