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Alchimistes fous, les Psychotic Monks mélangent au sein de leurs morceaux mélodies, murs de sons atonaux et bruits obscurs. Mais ce qui marque réellement les esprits, c’est l’émotion et l’énergie dégagée par chaque personnage, plongés au plus profond d’eux même. Une sorte de catharsis.
Inspirés, entre autres, par la clique des Bad Seeds, par Sonic Youth et Joy Division, ou peut-être plutôt par les films de Cronenberg, Lynch et Wim Wenders, ils instaurent un chaos qui confine jusqu’a la transe. Il y a ces moments de noir absolu, et il y a ceux qui éclairent un chemin ou l’on ne voit pas plus loin que deux pas en avant.
La solitude amène-t-elle à partir à la rencontre de l’autre ? Bien que toujours seule sur scène comme en studio, Miët (Suzy LeVoid de son vrai nom) exprime combien la découverte de l'altérité nourrit sa création, au point d’avoir choisi pour son deuxième album un titre en allemand : Ausländer. Ce terme signifie pour la nantaise la magie d'un mot inexpliqué mais familier. Cet « étranger », ou plus exactement cet « autre » dont il est question, semble prendre l’apparence d'un personnage que l'on apprendrait à découvrir tout au long des dix titres de l'album.
On retrouve dans ce nouvel album ce qui constitue le leitmotiv de Miët depuis toujours : un rock abrasif aux fureurs jamais gratuites, un mélange de boucles sonores, de rythmes hypnotiques et de lignes de basses puissantes et distordues. Le chant occupe encore, et plus que jamais, une place centrale dans son œuvre. Sa voix révèle tantôt sa douceur et ses passions, tantôt sa colère et sa rage.
Sous le nom de Pleasing, Patrick Miranda fait crier la guitare pour parler de ses démons intérieurs et ceux de toute une génération désabusée. Son premier album, percutant, témoigne du pouvoir cathartique de la musique.